LIBÉRÉ !
par Olivier
de base 9
Soulagement…
Le stage de formation à l’ennéagramme fût un réel soulagement par rapport à un complexe que j’ai depuis de nombreuses années. Responsable de différentes personnes, j’entendais toujours le même refrain: « tu n’es pas assez ferme ! », « tu es trop gentil »… Tiraillé au fond de moi, je me sentais tout seul.
Avec l’ennéagramme, j’ai compris que mon besoin inconscient est d’être en harmonie avec chacun. Cette recherche d’harmonie s’est renforcée avec ma foi en Jésus-Christ car il nous demande d’être unis dans sa paix. Je pensais que toute personne de bonne volonté avait aussi cet objectif. Et bien non…Tout le monde ne recherche pas en priorité l’harmonie !
Maintenant je suis soulagé, je peux continuer à être moi-même: ma façon d’être m’est personnelle, et liée à ma nature.
Libération…
Après quelques semaines, je me suis vite rendu compte que ce soulagement n’était pas suffisant. Mon environnement, lui, n’avait pas changé. Je retombais dans les mêmes processus de tensions incompréhensibles. Comme St Paul le dit aux Romains 7, 19, « je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas ».
Après la lecture du livre ABC de l’ennéagramme, j’ai réalisé que nos points de vue sur le réel sont différents et que nos excès de passion peuvent entrer en collision. Puisque nous avons des motivations inconscientes différentes, les conflits deviennent inévitables, surtout si l’on reste figé dans son point de vue. Dans ces conflits, l’harmonie en place se brise. Je suis alors perturbé par beaucoup d’émotions aversives. Elles peuvent alors m’entraîner dans une spirale de ressentiments et de réactions que je ne souhaite pas.
Avec l’ennéagramme, je comprends que je dois accepter cette perte d’harmonie, qui est normale. J’apprends à accueillir les émotions désagréables, les remarques, les insatisfactions de mes proches. J’essaie de rester lucide, et d’avoir un sentiment bienveillant :
– Je ne me sens plus coupable de cette perte d’harmonie.
– Mon proche a sa motivation, sa problématique et son histoire propres. Ses émotions et sa manière de les vivre sont du ressort de sa responsabilité. Je n’en suis pas responsable.
– Je me permets de mieux exprimer les choses, les faits.
Avec le temps, je constate que les conflits deviennent moins fréquents. L’ennéagramme me permet de vivre plus libre, de ne plus être esclave de mes émotions.
Merci à Valérie et à François !
Je rends grâce au Seigneur pour les avoir rencontrés.