LES CLES DE LA FORTERESSE
par Ann
Nous voilà à Paris Nord en attente du Thalys qui nous ramènera vers notre Galilée.
Nos cœurs sont paisibles et nous sommes heureux d’avoir vécu ces deux jours à vos côtés avec le groupe.
Pour ma part j’ai eu du mal à quitter les lieux. Nous sommes restés flâner à l’orangerie Jean de la Croix, refaire un petit passage à l’oratoire Prophète Elie et visiter le musée du Père Jacques (très bien fait… très touchant). Nous n’avions pas envie de secouer la poussière de nos chaussures, mais plutôt de nous laisser imprégner pour que la glaise reste bien collée et nous accompagne sur la route pour nous modeler.
J’ai été particulièrement touchée de sentir, comprendre peut-être, à quel point chacun est en mode protection de son agneau intérieur. Toucher du doigt peut-être aussi que la traversée de la souffrance, de l’échec, peut être une des clés de la forteresse, une manière d’accepter de baisser la garde et de s’accueillir humblement avec plus d’authenticité.
Ce fut un cadeau que d’être là en la fête de sainte Thérèse d’Avila et de partager la liturgie des frères Carmes. Ce fut un cadeau que la présence du soleil.
Merci de ce qui en vous et par vous est au service de la Vie en chacun de nous.