Archives de catégorie : Témoignages

Au-delà de nos différences

12718312_10153793120528283_8428888133103720731_nAU-DELÀ DE NOS DIFFÉRENCES
par Franck

Merci pour ces deux jours très enrichissants humainement et émotionnellement parlant.

J’ai découvert l’ennéagramme puis ma base (3) et même si je n’ai pas senti de changement radical en ce qui me concerne, une meilleure grille de lecture des personnalités me permet d’aborder différemment et mieux l’autre.

N’étant de surcroît pas catholique, voire plutôt athée (mais surtout pudique et discret sur mes convictions et ma foi) et provocateur sur le sujet, je reconnais avoir été très agréablement surpris par cette bienveillance ambiante et cette générosité de l’âme.

Le groupe était très hétéroclite, chaleureux, et quelques-uns sont venus me voir à la fin pour me remercier de m’être livré, et ce sentiment de fraternité et de sincérité dans les rapports au-delà de nos différences apparentes a été au fond ce qui m’a le plus touché.

Ce qui m’a valu un retour d’ennéagramme rempli d’émotions difficiles à contrôler… merci à Elisabeth et ses frères d’avoir été là.

Métaphore de la base 4

LA BREBIS ÉGARÉEFullSizeRender
Par Marie-Astrid

de base 4 en social

Je suis la brebis égarée… La plus petite, la toute dernière. Je suis du troupeau mais je n’en suis pas. Unique parmi mes semblables, mes sœurs sont mon miroir. Mouton noir, perle rare, je me dois d’être à leurs yeux, trouver ma place pour prendre vie. Je suis au milieu d’elles à jamais chez moi et pour toujours étrangère.

Marcher, avancer, traverser les forêts sombres et les verts pâturages, voir le printemps surtout, j’ai soif de toute beauté. Je chéris cette création que je contemple, constante splendeur, vie et mort et vie de nouveau. Je suis ancrée dans le temps, le rythme envoûtant des nuits et des jours qui se succèdent. Chacun de mes pas me rappelle le précédent et m’entraîne vers le suivant. Moi qui la vois, qui la perçoit si fort et qui en vis, je dois au troupeau de lui donner la beauté. Voilà, peut-être, ma place, ma légitimité et mon seul recours: révéler cette réalité qui m’enchante, laisser passer la lumière à peine teintée des couleurs de mon vitrail.

Je ressens pourtant un tel ennui! Elles ne me comprennent pas, ces autres brebis, elles ne saisissent ni la violence des contraires ni la profondeur du puits. Toutes dramatiquement semblables, mornes et uniformes. À la superficie d’elles-mêmes, elles me forcent à survivre; et je m’épuise à puiser ailleurs ce qui peut masquer, meubler, m’illusionner… La tristesse m’envahit, le désespoir me gagne car il est ce manque que rien ne comble, cette quête qu’aucune ne comprend. Atteindrais-je ma terre promise, mon éternel printemps? Où se trouve la beauté qui ne fane pas et pourtant sans cesse se renouvelle? Qui entendra mon cri…

La monotonie me recouvre, ce gris troupeau, la médiocrité du pareil. Le vide m’oppresse. Je pourrais tout, mais pas rien! Les ténèbres d’une infinie tristesse m’enivrent, et j’oublie d’avancer, je m’arrête; le troupeau s’éloigne et je sais le danger, car ma solitude est ma
plus grande douleur. Je répands mon sang dans mes larmes. Je le contemple un peu, de plus loin, suis tentée et je m’abandonne moi-même… quel qu’en soit le prix, me sentir vivre…

CRD5lltWoAAMuHkC’est alors que je l’aperçois! J’en doute, je rêve? Sa haute silhouette se dessine et s’approche doucement, vient de la lumière, Il est la lumière. Vient-il pour moi? Mon cœur bondit, mes pattes faiblissent. Il s’approche, Son visage sublime rayonne d’un amour infini… Il irradie, me sourit. Je suis agonie, je voudrais m’avancer mais je me découvre si noire et sale, soudain si laide! Je crois mourir d’indignité. Il ne peut m’aimer. Je m’effondre… et au fond de ma faiblesse il se penche et me caresse et me prend sur son cœur ; enfin je vis! Je n’étais pas et je deviens aujourd’hui. Les battements de mon cœur, cris dans le vide, sordide mécanique, soudain trouvent leur sens… simple écho de la source, si faible réponse à l’infini.

Il me ramène, portée sur son cœur. Je comprends que les quatre-vingt-dix-neuf autres sont restées seules car il m’a préférée,  infiniment, moi la perdue, la toute faible, plus précieuse à ses yeux qu’elles toutes rassemblées. Moins aimable et plus indigne, je suis désormais et pour toujours la blanche, l’éclatante, la toute belle; celle qu’il a lui même daigné laver, purifier d’un simple regard, brasier d’amour.

Un nouveau regard

UN NOUVEAU REGARD
Par LucieIMGP9048

Un immense merci pour toute l’énergie et le temps que vous nous avez consacré, lors de ces deux jours journées de formation.

Formation lumineuse qui est un tremplin magnifique dans le chemin de la connaissance de soi et qui donne envie de poursuivre sur cette voie.

Je suis sortie de ces deux journées avec un nouveau regard sur moi-même et plus les jours passent, plus je prends conscience de toute la portée de votre enseignement.

C’est apaisant de connaitre son port d’attache et motivant de savoir qu’il existe de nombreuses clés pour progresser.

 

 

Métaphore de la base 2

7477-0w600h600_canne_sucre_orge_uniteLA FEMME SUCRE D’ORGE
Métaphore de la base 2
Par Elvire Debord
alarecherchedutempspresent.fr

La femme sucre d’orge est absolument étonnante à mes yeux car elle a un centre émotionnel à fleur de peau et, avant d’apprendre à la comprendre, elle était de nature à profondément me déstabiliser, comme si vous rentriez dans un magasin de porcelaine avec un bouledogue.

La femme sucre d’orge a en effet un système lacrymal très développé et peut dans le même instant de raison, comme nous disions sur les bancs de la fac de droit, se mettre à pleurer et rire. Au début, vous cherchez l’horreur que vous avez pu sortir pour provoquer une telle réaction, vous cherchez un trou de souris où vous cacher, vous farfouillez fébrilement dans votre sac à main à la recherche d’un kleenex, mais pas du tout, elle est juste émue par une parole, un moment partagé, un gâteau sec, une bougie qui flambe, un témoignage d’affection.

La femme sucre d’orge est dotée d’une émotion à manifestation immédiate, sans voile ni pudeur, capable de vous parler les larmes aux yeux d’un événement qui vous a semblé totalement insignifiant sur l’instant mais qui semble à ses yeux absolument extraordinaire. Ses enthousiasmes débridés n’ont d’égal que son besoin addictif de se sentir aimée et valorisée dans le regard des tiers.

Redoutant la solitude, même entourée d’une ribambelle de gamins, la femme sucre d’orge est une personne infiniment généreuse de son temps et de ses sentiments.

Vous avez à peine franchi le pas de sa porte, qu’elle vous dit déjà que vous lui manquez, au point de se dire dans votre for intérieur est-ce moi qui manque de cœur ou elle qui en a trop : le nougat face à la pomme d’amour.

Quand vous dites à la femme sucre d’orge  que vous avez besoin de temps pour vous et que vous aimez la solitude, elle vous appelle quinze fois en pensant que vous êtes dépressive. Débordant d’affection à déverser, elle anticipe vos désirs même ceux qui n’existent pas, aime qu’on vienne la voir à l’improviste, vous saute au cou à vous en étouffer, ne se lasse pas de vous dire que vous comptez pour elle, et s’angoisse de ne pas vous voir réagir de la même manière.

Un « je t’aime » non fébrile et exalté résonne à ses oreilles comme un « je te le dis parce que tu l’attends », il n’est pas crédible.

La femme sucre d’orge n’est jamais aussi heureuse que lorsqu’elle est entourée, que ça s’agite, qu’on soit quinze à table et n’est pas rebutée pour parler de choses profondes même entourée d’enfants qui se disputent.

Elle est capable de vous appeler en se lavant les dents pour vous demander conseil tout en vous disant qu’elle vous aime avec des grelots dans la voix. Vous pouvez la voir débarquer chez vous pour vous déposer par surprise des lasagnes préparées la veille avec amour à 8h  du matin alors que vous êtes à peine réveillée.

Indispensable femme sucre d’orge qui oblige à faire bouger les lignes et à marier plus subtilement cerveau et cœur.

J’ai compris grâce à elle que les kleenex ne servaient à rien, qu’il ne fallait pas s’inquiéter plus que de raison de ses envolées enthousiastes ou mélancoliques, qu’une force tranquille et bienveillante suffisait à la remettre sur les lignes ou à canaliser les émotions trop fortes :  la femme sucre d’orge est juste toute émotion.

P.S : mon amie sucre d’orge que j’aime, j’adore tes lasagnes, elles sont fabuleuses, mais je profite de ce billet pour te dire : pitié pas à 8h du matin et oui oui oui je te confirme que quand j’aime être seule ce n’est pas parce que je suis au fond du gouffre…

Une plus grande assise

young-woman-1119479_960_720UNE PLUS GRANDE ASSISE
par Raphaëlle

Je voulais te remercier pour les deux jours exceptionnels que vous nous avez fait vivre.

Vraiment j’en ressors avec une plus grande assise – et que je ressens physiquement !

Et surtout une forme de pudeur à ne pas chercher typer les autres.

Elle doit beaucoup à votre délicatesse à démêler avec ceux qui étaient présents, leur propre type.

Pour cette justesse je voudrais te dire merci.

Au réveil

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par Marie-Laure

L’impression se confirme au réveil.

Mélange de sérénité, de combativité et de réconciliation avec ce que j’ai pu faire et qui me déplaisait. Déculpabilisation en quelque sorte.

Le but était bien de mieux se connaître. Il est presque de se découvrir… ou plutôt de se décrypter.

Moi qui ne suis jamais vraiment à l’aise nulle part, je me suis sentie tout de suite bien dans le groupe. Pas besoin de château fort pour se protéger !

On apprend sur soi mais aussi sur les autres et on se promet de les voir avec un autre regard, avec une plus grande bienveillance.

On est surpris du regard que les autres portent sur nous. Bien plus juste et plus aimant qu’on le pensait auparavant .

Merci, mille fois merci.

Du devoir de s’asseoir

dupont 2DU DEVOIR DE S’ASSEOIR

par Bénédicte et Olivier

Trois semaines se sont écoulées depuis notre stage Ennéagramme, et ce n ‘est pas facile de résumer tout le bien dont on bénéficie Olivier et moi. Si la motivation première d’Olivier était de mieux comprendre ses collègues dans le cadre professionnel, pour ma part c’était vraiment de mieux me connaître et de cultiver au mieux nos relations familiales. Nous avons été exaucés au-delà de nos espérances.

Olivier a réellement ressenti un bien être au fond de lui, suite à cette session en se comprenant mieux et au niveau de notre couple, le retour en voiture a pu être le moment d’une communication plus ouverte, plus vraie, plus spontanée et cependant nous en avions fait auparavant des  devoirs de s’asseoir ! Mais l’Ennéagramme débloque sans aucun doute des «tiroirs fermés». Au niveau professionnel, il a gagné une bien plus grande confiance en lui.

De mon côté, enchantée d’avoir vécu ce stage. La découverte de mon type a éclairé bien des événements de ma vie. Cependant je regrette d’avoir trop lu sur l’Ennéagramme, car mes lectures m’ont plus orientée vers des erreurs. Évidemment pour moi, c’était bien plus rassurant de  me mettre dans un type avant le stage et de profiter de la formation pour m’y conforter. Quelle surprise de me rendre compte que je me connaissais si mal…

Un immense merci à vous qui ne désignez pas notre type mais qui savez  nous aiguiller patiemment pour que l’on se découvre soi-même. Un grand talent de pédagogue: vous nous accompagnez sans nous assener : toi tu es de type… C‘est là où je me suis rendu compte du côté indispensable de VIVRE ce stage et qu’aucun livre, aussi pertinent soit-il, ne pourra remplacer votre rôle d’animateur, au sens littéral : donner de l’âme à. Évidemment votre bienveillance, humour, talent participent à la réussite de la formation.

Il y aurait certainement des tas de choses à ajouter : la beauté de tous les types, la capacité de mieux comprendre les autres aussi différents soient-ils… Ah oui j’allais oublier que le stage s’appelait Ennéagramme et gastronomie : Les perles de foie gras laquées aux framboises et ses pommes fondantes… sublimes !

Je crois que je garderai cette image de l’Ennéagramme qui est comparable à une clé qui ouvre, non pas la boîte de Pandore, mais un immense trésor : soi !

 

Une expérience de miséricorde

ElisabethUNE EXPÉRIENCE DE MISÉRICORDE

par Elisabeth
de base 6

De retour chez moi, il m’est impossible de ne pas prendre le clavier pour vous remercier, même si ce mot me semble bien pauvre face à la foudre bienfaisante qui m’a transpercée ce week-end.

Je venais emplie d’attentes, sans savoir bien les nommer, mais poussée par ma voix intérieure qui me disait inlassablement, « vas-y et n’aie pas peur. »

Votre regard, votre accueil, la puissance et la lumière qui se dégagent de vous deux, individuellement et en couple, ont dès le vendredi soir fait tomber les quelques pierres qui continuaient à vouloir ériger un mur de distance entre ce que je voulais vivre en profondeur et ce que je ne pouvais m’empêcher d’intellectualiser.

Me découvrir en base 6 a été bien douloureux par la mise en exergue d’un excès qui me fait horreur, la lâcheté, et d’un soulagement intense dans les heures qui ont suivi en me sentant dépouillée de toutes les écorces que je m’étais forgées depuis quelques années en endossant tour à tour les différentes facettes des bases qui me plaisaient et me donnaient le sentiment de survivre.

Quelle expérience de miséricorde ai-je vécu à vos côtés ce week-end en sentant la flèche de l’amour de Dieu me dire, pendant les dernières minutes : « relève-toi, tu as un talent merveilleux, le courage. »

Et j’adore ce courage. Une qualité de Viking ! Si les autres talents viennent naturellement en cultivant celui dont nous sommes dotés, je trouve alors que le chemin vers le sommet est merveilleux et plus léger.

Une belle quête m’attend dans les prochaines semaines, les prochains mois, que dis-je les prochaines années: faire fructifier ce talent au service du monde d’ici-bas, avec enthousiasme et joie profonde, en mettant mes pas dans Celui qui ne nous trahit jamais. Un parcours sportif spirituel de toute beauté.

Je vous embrasse de tout cœur avec une émotion profonde et une immense gratitude.

Émouvant et éclairant

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par Mirana
de base 3

Un stage émouvant et éclairant.
Entre acceptation et prises de conscience troublantes, je suis repartie avec une paix profonde et sincère.

J’ai aimé l’accompagnement doux et bienveillant de Valérie et François, leurs éclairages bibliques inspirants et alléchants.

J’attendais de tels éclairages depuis si longtemps… C’était une réponse à mes prières murmurées.

Comprendre l’intervention de Dieu dans ma vie et celles des autres.

Comprendre le défi spirituel pour chaque type, le mien et celui des autres.

Depuis ce stage, j’aime m’entraîner à me présenter à moi-même la vérité, ressentir l’échec, vivre ce que cela me fait vivre en moi, m’accompagner avec amour, sentir une liberté nouvelle grandir en moi !

Faire un pas de plus dans la connaissance de moi-même et des autres est toujours pour moi une porte qui s’ouvre, une lumière qui s’allume

Savoir que chaque type est une voie qui mène à Dieu, qu’il y a même des saints de type 3 est une source d’espoir éternel ! Merci…

Labo photo

MAP REUSSITE 1er Oct 2013  © Laurence de Terline

MAP REUSSITE 1er Oct 2013 © Laurence de Terline

LABO PHOTO          

par Stéphanie

J’ai profondément aimé ce week-end d’Ennéagramme avec vous.
Quelle sacré machine à explosion !
J’aime le niveau de l’être auquel cet outil s’adresse.
On se croirait dans un ancien labo photo: chacun avec son
négatif argentix qui, par révélation d’Ennéagramme devient photovoltaïque.
J’en ressors émerveillée !
Merci à tous les deux pour ce beau travail de révélation.